La Mise en conformité sur la qualité de l’air intérieur des ERP

La pollution de l’air est responsable de 48 000 morts en France par an et 7 millions dans le monde. En France elle coûte plus de 100 milliards d’euros par an contre 5.110 milliards dans le monde.

La pollution de l’air intérieur concerne une grande variété d’environnements clos, (logements, bureaux, écoles ou encore transports), où nous passons en moyenne 80 % de notre temps. Qu’elle soit due aux combustibles domestiques, à la présence de matériaux toxiques et de produits chimiques ou aux polluants provenant de l’air ambiant, ses effets sur la santé peuvent être extrêmement nocifs : l’OMS évalue à 3,8 millions le nombre de décès annuels causés par un air intérieur de mauvaise qualité au niveau mondial.

L’étude menée par l’ANSES a estimé à environ 19 milliards d’euros pour une année le coût de la pollution de l’air intérieur. Cette étude illustre les conséquences de cette pollution pour la collectivité, correspondant aux coûts de l’impact sanitaire généré par les 6 polluants retenus (coût estimé des décès prématurés, coût estimé de la prise en charge des soins, coût estimé des pertes de productions, etc.).

Ce marché ne cesse de croître et la pandémie n’a fait que renforcer et mettre en avant cette problématique.

Quelles sont les conséquences d’une mauvaise QAI sur notre santé ?

Dans un premier temps, il est important de rappeler que l’air intérieur est 7 à 8 fois plus pollué que l’air extérieur. Cela parait pourtant difficile à croire. Une majorité de la population française pense que la pollution vient de l’extérieur, entre autres de nos véhicules. Or, un autre type de pollution nuit gravement à notre santé. On compte 3 catégories de polluants :

  • « Les polluants dits chimiques : composés organiques volatils (COV), oxydes d’azote (NOx), monoxyde de carbone (CO), hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), phtalates, etc.
  • Les polluants Bio contaminants : moisissures, allergènes domestiques provenant d‘acariens, d’animaux domestiques et de blattes, pollens, etc.
  • Et les polluants physiques : particules et fibres (amiante, fibres minérales artificielles), etc. » (Source : anses.fr)

Ces différents polluants viennent de plusieurs sources : le mobilier, les revêtements de sol, des murs, notre chauffage etc…. Mais également de la pollution extérieure qui s’introduit dans les lieux clos. Et pour finir de notre style de vie : tabagisme, utilisation de diffuseur, bougies …

Ils sont allergènes et surtout cancérigènes. Ils entraînent également des troubles respiratoires, des problèmes cardio-vasculaires, de reproduction et des maladies génétiques.

De plus, il est maintenant prouvé qu’une concentration importante de Dioxyde de Carbone influe aussi sur la qualité de l’air intérieur. Plus la concentration est importante plus la propagation des virus et des bactéries est élevée.

Ce que dit la réglementation pour les ERP ?

L’Etat français face à cette problématique inquiétante a mis en place une loi rendant obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les ERP recevant du public sensible.

Les décrets n°2015-1000 du 17 août 2015 et 2015-1926 du 30 décembre 2015, portant sur des exigences en matière de qualité de l’air intérieur, établissent des valeurs guides et imposent la mise en œuvre d’une démarche de prise en compte de la QAI dans les ERP sensibles.

  • 2018 : La surveillance de la qualité de l’air intérieur est obligatoire depuis le 1er janvier 2018 dansles établissements d’accueil collectif publics et privés d’enfants de moins de 6 ans
  • 2020 : La surveillance de la qualité de l’air intérieur est obligatoire depuis le 1er janvier 2020 dans: les centres de loisirs, établissements secondaires, centres pénitenciers pour mineur…
  • 2023 : La surveillance de la qualité de l’air intérieur sera obligatoire au 1er janvier 2023 dans : tous les établissements recevant du public dit sensible (les structures sociales, établissements hospitaliers, EHPAD…) et les centres d’activités sportives

Quelles sont les solutions mises à disposition des ERP ?

La qualité de l’air intérieur dans les ERP de 2018 à 2023 repose sur les principes suivants :

L'évaluation des moyens d'aération

L’évaluation des moyens d’aération :

L’évaluation des moyens d’aération permet de faire l’état de vos ouvrants. L’autodiagnostic digitalisé vous permet d’optimiser votre temps passé à réaliser cette action grâce à un outil mobile, simple et intuitif pour vous accompagner dans votre démarche. En effet, ce nouvel outil vous permet de réduire dans un premier temps votre temps de réalisation de l’état de vos ouvrants, mais également de réduire l’empreinte carbone de votre ERP. N’oubliez pas que cette démarche de réalisation de l’état de vos ouvrants vous permet d’être en conformité.

Une campagne de mesure de la qualité de l’air intérieur :

La campagne de mesure de la qualité de l’air vous permet de détecter les polluants présents dans l’air comme le Benzène et le Formaldéhyde. Nous pouvons vous accompagner pour faire votre campagne de mesure de la qualité de l’air avec notre Pack QAI. Avec ce pack, vous pourrez donc mesurer les différents polluants de votre air intérieur, de manière simple, rapide et en totale autonomie.

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